industrie: ingelec absorbe sa filiale sidelec

Une augmentation de capital de 10 millions de DH à la clé
Objectif: Optimiser les complémentarités entre les activités du groupe et de sa filiale
Face au ralentissement des secteurs locaux du BTP, Ingelec mise gros sur l’international. L’export représente plus de 35% du chiffre d’affaires (Ph. L’Economiste)
L’heure est à la concentration chez Industrie générale d’électricité (Ingelec). Le groupe de la famille Sekkat vient de finaliser une opération de fusion-absorption visant sa propre filiale Sidelec. L’enseigne, spécialisée dans la fabrication d’appareillage, câbles, fils et composants électriques, se fond définitivement dans le giron du géant marocain. L’objectif, pour la maison-mère, est d’optimiser ses performances dans la fabrication d’accessoires électriques en matières thermoplastiques et polymères thermodurcissables. Il s’agit aussi d’exploiter au mieux «les complémentarités et synergies qui caractérisent les deux sociétés au niveau du champ d’activité, du capital humain, de l’expérience et du potentiel de croissance», apprend-on auprès du management d’Ingelec.
Dans le détail du deal, le rapport d’échange est de 434 parts d’Ingelec pour 406 parts de Sidelec. La valeur totale de l’actif apporté par Sidelec s’élève à plus de 64 millions de DH. Le passif, quant à lui, se situe à plus de 21 millions de DH. L’actif net se fixe à environ 43 millions de DH. La prime de fusion s’élève à plus de 32 millions de DH. Ingelec procèdera à une augmentation de plus de 10 millions de DH de son capital, au bénéfice des associés de Sidelec. La fusion sera réalisée avec effet rétroactif au 1er janvier de cette année. «La dissolution de Sidelec, du fait de la fusion ne sera suivie d’aucune opération de liquidation», précise-t-on auprès du groupe.
Malgré une conjoncture difficile, caractérisée par un ralentissement du marché du bâtiment et une baisse des mises en chantier, et donc moins de débouchés, Ingelec parvient tant bien que mal à tirer son épingle du jeu. L’industriel réalise des performances commerciales et de la croissance en s’assurant des relais à l’export, qui pèse plus de 35% de son business. L’entreprise s’est assurée ces dernières années une forte présence en Afrique, essentiellement dans les marchés francophones. La demande porte essentiellement sur l’appareillage, notamment les prises et interrupteurs, le câble électrique, l’éclairage Led, les disjoncteurs…
Le fabricant a également largement renforcé la variété de son offre. Sur le haut de gamme, son portfolio est composé d’une dizaine de familles de produits dédiés aux marchés résidentiel, tertiaire et industriel. Les principales gammes sont dans l’appareillage (essentiellement des interrupteurs et prises), ainsi que les câbles, l’éclairage ou encore les disjoncteurs, les coffrets et armoires industriels, le précâblage informatique… L’industriel a pu asseoir sa notoriété à travers les différents programmes d’électrification rurale au Maroc. Il a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 2,12 milliards de DH en 2015 et table sur une croissance de 4% cette année.
source : leconomiste.com
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