• promotion de la diversité : il reste beaucoup à faire

    Publié le: 15 décembre 2016

    Sous la pression politique et sociale, les entreprises se sont engagées dans les processus de mise en conformité avec la loi, notamment en matière de diversité. Les discriminations persistent un peu partout dans le monde.

    Il y a 4 ans, le Maroc accueillait pour la première fois les 8e rencontres de la diversité. On découvrait alors des entreprises primées – grandes et PME, nationales et internationales – pour leurs efforts en matière de mixité sociale et d’égalité des chances, que ce soit en matière de recrutement et d’intégration de populations défavorisées, de parité homme/femme, d’amélioration des conditions de vie… Comme partout dans le monde, les entreprises se sont rendues compte que les discriminations, sous quelque forme qu’elles soient, constituent un obstacle à la progression.

    Les discours du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ou encore des milieux professionnels ont quelque part mis la lumière sur la nécessité d’adapter les pratiques managériales aux règles de la mixité sociale et de l’égalité des chances. Si la prise de conscience existe bel et bien, il reste néanmoins beaucoup de chemins à parcourir. A titre d’exemple, la parité homme/femme est le seul sujet qui revient dans les discours. Sous la pression politique et sociale, les entreprises se sont engagées dans les processus de mise en conformité avec la loi, qui consiste, entre autres, à un engagement à pratiquer l’égalité de traitement. L’Etat a même publié, il y a quelques années, une circulaire qui exige que toute administration publique applique l’approche «genre», c’est-à-dire les principes d’équité et d’égalité humaine.

    Embauche, promotion…, la discrimination persiste

    Toujours est-il que toutes les entreprises ne semblent pas encore en avoir pris conscience. Un rapport de l’Organisation internationale du travail de 2015 pointe du doigt les discriminations qui persistent. Ainsi, 35% des demandeurs d’emploi disent ainsi avoir été victimes de discrimination à l’embauche, dont 19% de façon répétée. Avoir plus de 55 ans, être enceinte, avoir un handicap visible, afficher un style qui ne correspond pas aux codes du milieu professionnel ou être obèse apparaissent comme les critères les plus discriminants.De même que le fait d’avoir un nom à consonance étrangère ou une autre nationalité constitue un frein pour l’accès à l’emploi. Comme quoi la bataille du management de la diversité est loin d’être gagnée. Le Maroc n’échape pas à la règle. Il y a beaucoup de domaines où il doit encore faire des efforts .

    source : lavieeco.com



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